BLEU CITRON (31) PRÉSENTE : KAKYDans son monde, Kaky a fait de la musique un remède à toutes les tempêtes, et une safeplace où libérer ses émotions, sans pudeur. Depuis ses débuts avec “La tête pleine”,premier single sorti en 2020, l’auteur-compositeur s’est fait une place dans le paysage popfrançais en faisant de sa musique le reflet de ses émotions. Un parcours musical pensécomme une relation épistolaire avec son auditoire, des poèmes faits de gribouillis, de ratureset de mots torturés.Franck, dit Kaky, a 20 ans quand il s’essaye à de premières expérimentations sonores, etfaçonne son goût pour la production. À l’aide d’un enregistreur, il récupère des échantillonsde sons du quotidien façon ASMR, qui l’inspirent pour créer ses “KakySound” partagés surYouTube. Le signal sonore d’un avion ou le crépitement d’un briquet sont astucieusementconvertis en singles, parfois pop et minimaliste sur “Lundi matin”, voire hip-hop sur “Calme”,au générique de son premier EP, Room 404. Au-delà des manips sur son logiciel demontage, Kaky aiguise peu à peu sa plume, et soigne son spleen, évoquant déjà le manquede confiance en soi et la solitude, des sujets qui lui resteront chers.Épaulé depuis toujours par le producteur et réalisateur Alexandre Soret, dit Caméléon, Kakypoursuit sa course avec un premier album, Joli Monde, toujours guidé par un inépuisabledésir d’introspection. Des prods électroniques (“1er avril”), aux réverbérations popétincelantes (“24”), Kaky met des mots sur ses angoisses, désabusé par le monde quil’entoure, et magnifie ses peines en musique. Un premier long-format qui permettra àl’artiste d’investir dans la foulée la scène de la Boule Noire pour la première fois.« Mon pistolet, c’est un pinceau, j’ai pris les couleurs en otage » (extrait de Joli Monde)Après plus de deux ans de silence, Kaky fait son retour en fin d’année dernière avec unesérie de singles, des “Notes”, les esquisses d’un nouveau long-format, Est-ce quequelqu’un m’entend ?, que l’artiste dévoilera le 16 mai prochain. Un “premier chapitre”selon l’artiste, qui témoigne du renouveau de son identité esthétique (la DA, la cover et lesvisuels sont co-réalisés par Lara Chochon) et musicale, fruit de “889 jours à se chercher”, àpersévérer, quitte à “oublier les potes pour finir des maquettes”.À propos du titre de l’album, l’artiste explique : “Aujourd’hui, j’ai la ferme conviction queles humains se divisent émotionnellement. On vit une double vie : celle qu’on montreaux autres, et celle qu’on vit en solitaire. Est-ce que quelqu’un m’entend ? C’est unequestion simple : avez-vous vu ma douleur, tout ce temps ? Combien de tempsva-t-on encore avoir peur d’être nous-mêmes, dans la joie comme dans la tristesse ?”Kaky n’a pas peur, et se révèle en entier : entre l’amour (« Amoureux des détails »), ledésamour (« Tu me manques ») et la rédemption (« Peur de vivre »), l’artiste en tire undisque puissant, résolument pop.“J’ai pris beaucoup de temps avant d’apprécier à nouveau mes chansons, et savoiroù j’avais envie d’aller. J’avais besoin de parler de moi, plutôt que de parler de ce quim’entourait, et de m’enfermer. Je me suis beaucoup plus impliqué dans la réalisation.Je suis allé chercher le plus d’instruments acoustiques possible, une vraie batterie,des basses, des guitares électriques. Et chercher la chaleur, ressentir la musique, nepas utiliser de sons digitaux, froids.”Au fil des 14 titres, Kaky développe une chorale d’instruments, une guitare sèche quil’accompagne dans “Pétale de roses”, des synthés brillants, ou un piano qu’il laisse mêmese balader en solo sur le titre “Worry’s piano”. Malgré les doutes qui persistent, Est-ce quequelqu’un m’entend ? sonne comme une révélation, une obligation à s’évader, les cheveuxau vent comme dans le clip de “Drôle d’idée”...“On change le monde à notre façon, et c’est ça qui nous chante.” (extrait de Drôled’idée)...Ou sur la scène de L’Européen, là où Kaky a convié son public pour un concert uniquele 13 mai prochain, sold-out en seulement deux jours. Il assurera avant la première partiedes concerts d’Helena, avant une tournée en province prévue à l’automne.Si Kaky a toujours su faire de sa musique un moyen de s’exprimer à cœur ouvert, l’artistesemble au sommet de son art avec Est-ce que quelqu’un m’entend ?, son projet le plusintime, et panse ses douleurs en se les réappropriant. Reste plus qu’à obéir à l’injonctiontirée de “Oh j’plane” : “Oublie comment tu t’appelles, mets l’enceinte au maximum,qu’on n’entende plus les voix qui se bagarrent dans nos têtes”.Réservations PMR : shop@bleucitron.net
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